Les différents types de traumatismes - Psychologue à Casablanca et Psychothérapeute - اخصائي نفساني بالدار البيضاء
Psychologue à Casablanca - Dr. Widiane Chakkouche
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Les différents types de traumatismes

Un ou plusieurs événements traumatiques entraînent non seulement des troubles psychotraumatiques spécifiques mais aussi des troubles identitaires et des troubles narcissiques, lesquels constituent la constellation psychotraumatique, variable selon la nature, la répétition, l’intensité, des traumatismes et la qualité de la prise en charge médico-psycho-sociale. La pratique clinique permet en effet de faire une distinction radicale entre la victime sans antécédent traumatique et la victime durablement exposée à des événements traumatiques.

 

Les traumatismes de type I

 

Lenore Terr considère que les traumatismes de type I concernent les victimes qui n’ont pas d’antécédent traumatique, et qui n’ont connu qu’un événement traumatique unique présentant un commencement net et une fin claire. Ce type de traumatisme est induit par un agent stressant aigu, non abusif. Ce que Terr appelle les traumatismes simples.

Exemples : une agression, un incendie, une catastrophe naturelle qui la confronte brusquement à sa propre mort.

 

Les traumatismes de type II

 

Lenore Terr parle de traumatisme de type II lorsque l’événement s’est répété, lorsqu’il a été présent constamment ou qu’il a menacé de se reproduire à tout instant durant une longue période de temps. Il est induit par un agent stressant chronique ou abusif.

Tout traumatisme est, au départ, de type I. Les réactions présentées par les victimes sont identiques à celles faisant suite à un agent stressant de type I mais lentement, avec le développement d’un type II, se manifestent des mécanismes d’adaptation de plus en plus pathologiques.

Il est important de ne pas confondre une personne dont la vie est émaillée de nombreux traumatismes de type I (par exemple, perdre ses biens dans un incendie puis, quelques années plus tard, être délestée de son argent lors d’une agression, être témoin d’un accident grave, échapper à la mort dans un carambolage, etc.) avec celle qui souffre de traumatisme de type II. Les traumatismes induits par un abus sexuel ou par la torture doivent être assimilés aux traumatismes de type II, voire aux traumatismes de type III qu’on va développer un peu plus loin, même si l’agent stressant ne s’est présenté qu’une seule fois dans la vie de la personne.

Le harcèlement moral et/ou sexuel au travail s’inscrit dans les événements traumatiques de type II qui sont  multiples, prolongés dans le temps, d’intensité variable, anciens. Ce type de traumatisme qui constitue une entreprise de destruction identitaire, survient également dans les violences familiales, la maltraitance infantile en particulier, mais aussi toutes les autres formes de maltraitance.

 

Les traumatismes de type III

 

Solomon and Heide ont différencié une troisième catégorie de traumatisme. Ils parlent de traumatisme de type III pour désigner des événements multiples, envahissants et violents présents durant une longue période de temps. Ils sont induits par un agent stressant chronique ou abusif. Ces traumatismes de type III surviennent quand une des expériences individuelles multiples, est omniprésente. La violence des événements commence à un âge précoce et continue sur une longue période de temps. Diagnostic criteria include alterations in memory and consciousness, frequently including dissociation; emotional numbing; major developmental deficits; poorly developed, often fragmented, sense of self; a core belief that he or she is fatally flawed and has no right to be alive; a sense of hopelessness and shame; trust issues that interfere with normal relationships; and no concept of a

La victime croit profondément qu’elle est vouée à l’échec et n’a pas le droit d’être en vie, un sens de désespoir et de honte l’habite. Les questions de confiance interfèrent avec ses relations normales, et n’a plus de concept d’avenir.

Les traumatismes de type III définit par Solomon and Heide sont à rapprocher des traumatismes complexes ou DESNOS (Disorder of Extreme Stress Not Otherwise Specified)

Exemples : les camps de concentration et de prisonniers de guerre, les maisons closes, la violence familiale constante, la violence physique grave et constante, la torture, l’exploitation sexuelle forcée, les agressions sexuelles durant l’enfance, la violence et les abus sexuels intrafamiliaux, les groupes d’enfants victimes de la traite des êtres humains, etc.

Treatment of individuals who have sustained Type III trauma is more complex and demanding relative to survivors of Types I or II traumaLe traitement des individus qui ont subi un traumatisme de type III est plus complexe et exigeant par rapport aux survivants des traumatismes des types I ou II.

 

Les traumatismes de type IV

 

Les traumatismes de type IV se caractérisent par le fait que l’événement traumatique se poursuit dans le présent. C’est bien ce qui le différencie des traumatismes de type I, II ou III.

Exemples : une équipe confrontée au kidnapping ou à la prise d’otage en cours d’un des leurs (humanitaires, journalistes, etc.), les faits de guerre, les épidémies mortelles, la violence et les abus sexuels intrafamiliaux

 

Les traumatismes directs ou indirects

Les traumatismes directs

On parle de traumatisme direct lorsque la victime a été confrontée au chaos, au sentiment de mort imminente ou d’horreur. Elle peut avoir été sujet (avoir subi), acteur (avoir provoqué volontairement ou involontairement) ou témoin (avoir vu) de l’événement traumatique.

 Les traumatismes indirects, secondaires, la traumatisation vicariante ou traumatisme par ricochet

Un sujet, enfant comme adulte, qui n’a pas subi de traumatisme direct peut présenter des troubles psychotraumatiques consécutifs aux contacts qu’il entretient avec une personne ou un groupe de personnes traumatisées. Dans ce cas, la rencontre avec la personne traumatisée constitue en elle-même l’événement traumatique. On parle de traumatisme vicariant, de traumatisation vicariante, de traumatisme par ricochet ou de traumatisme secondaire.

Exemples : les hôtes, famille et amis, recueillant des personnes affectées par un traumatisme grave, les enfants réintégrant la cellule familiale après que leurs parents aient subi des événements traumatogènes, etc.

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